Le poids du bonheur, roman feel-good : extraits choisis
« On ne se connaît ni d’Ève ni de Daenerys, mais je parierais que vous avez comme moi une bonne poignée de certitudes, idées fixes ou petites manies… Si si cherchez bien ! Moi par exemple, je suis certain de détester le café au lait, les gens qui en boivent et… les chats tigrés ! J’en ai une peur panique. Et vous ?
Bon d’accord, le truc des chats rayés il y a peu de chance qu’on le partage vous et moi. Alors, même pas une petite routine matinale ?
Pour commencer la journée au moins à moitié dans vos godasses, vous avez besoin de manger… deux Weetabix ? Trois tartines ? De prendre une douche écossaise ou un café sans lait ? De saluer le soleil ou la voisine, sortir le chien ou… promener vos rêveries en solitaire, non ?
Je suis plutôt un gars gentil, mais si on perturbe ma cérémonie crépusculaire, je deviens inexorablement, authentiquement con.
Je me lève toujours à l’instinct, sans réveil, pressé par la promesse d’un nouveau jour, pour un nouvel homme. Avant de bouger un orteil, je retiens mon souffle et j’étudie la respiration de mes amours… Ça dort profondément ! Les oiseaux n’ont pas encore commencé à chanter et la nuit n’a pas encore rendu ses armes. Je risque un œil sur la vieille pendule de la cuisine : 5h30. La journée commence bien, presque deux heures peinard, avant le grand chambardement familial.